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La France expulse vers l'Iran l'assassin de Chapour Bakhtiar

Le ministre de l'Intérieur a signé le décret d'expulsion de l'Iranien Ali Vakili Rad, emprisonné pour le meurtre de l'ancien Premier ministre Chapour Bakhtiar. _ Une signature qui intervient deux jours après la libération de Clotilde Reiss, condamnée pour espionnage par la justice iranienne.
Article rédigé par franceinfo
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Est-ce une coïncidence ? Ou bien le résultat d'une négociation ? Alors que Clotilde Reiss vient de retrouver le sol français, la France décide donc de permettre le retour en Iran d'Ali Vakili Rad. Brice
Hortefeux a signé ce lundi un décret autorisant l'expulsion
de l'Iranien, condamné en 1994 à perpétuité pour avoir tué trois ans plus tôt l'ancien Premier ministre du Chah Chapour
Bakhtiar.

Le tribunal d'application des peines de Paris doit statuer demain sur la demande de libération conditionnelle d'Ali Vakili Rad, et attendait justement l'avis du gouvernement avant de se prononcer. Le détenu vient de finir de purger le minimum légal de sa peine, c'est-à-dire 18 ans de réclusion.

Faut-il voir dans cette expulsion un lien avec la libération de Clotilde Reiss, la jeune
universitaire accusée d'espionnage rentrée hier à Paris après dix mois passés à Téhéran ?

Non, a assuré Bernard Kouchner. Le ministre des Affaires Etrangères affirme que cette libération n'a "rien
à voir avec un marchandage éventuel" et qu'il n'y a "aucun rapport" avec les affaires Vakili Rad et Kakavand - un ingénieur iranien que la justice française a refusé d'extrader vers les Etats-Unis.

En septembre dernier, Nicolas Sarkozy avait affirmé qu'il n'était pas question d'un échange entre Ali Vakili Rad et Clotilde Reiss. "Non" avait dit le chef de l'Etat, "c'est du chantage".

Céline Asselot avec agences

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