K2 : onze alpinistes morts, dont un Français
C'est vendredi qu'un bloc de glace s'est détaché pour dévaler les pentes du K2. Onze alpinistes au moins étaient présents au même moment sur les flancs du deuxième plus haut sommet du monde, après l'Everest (8.611 m). Une montagne située à l'extrême nord-est du Pakistan.
L'accident a eu lieu à un endroit surnommé le "Bottleneck", un goulet que les alpinistes doivent franchir à l'aide de cordes.
_ Le bilan est passé de neuf à onze morts, en quelques heures. "Trois Coréens, deux Népalais, deux Pakistanais, un Serbe, un Irlandais, un Norvégien et un Français", a précisé le guide de montagne pakistanais Sultan Alam, depuis le camp de base du K2.
Les sauveteurs pakistanais sont parvenus aujourd'hui à secourir par hélicoptère un alpiniste néerlandais tandis qu'un Italien a pu être localisé.
D'après certains secouristes, c'est lors d'une amélioration des conditions météo que les alpinistes auraient quitté leur camp, installé à 7.000 m d'altitude, pour se diriger vers le sommet du K2.
_ En 1986, douze personnes avaient trouvé la mort sur cette montagne. Celle-ci a été "vaincue" pour la première fois en 1954, par les alpinistes italiens Achille Compagnoni et Lino Lacedelli.
L'alpiniste français tué dans l'accident est Hugues d'Aubarède, 61 ans, qui redescendait lui aussi les pentes en compagnie de son sherpa, Karim.
Matteu Maestracci avec agences
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