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Japon : des pratiques sexuelles observées entre des femelles macaques et des cerfs

Une équipe canadienne a publié ses travaux dans la revue "Archives of Sexual Behaviour".

Article rédigé par franceinfo
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Capture d'écran d'une vidéo de Jean-Baptiste Leca, de l'université de Lethbridge (Alberta, Canada), montrant une femelle macaque se masturbant sur le dos d'un cerf, au Japon. (JEAN-BAPTISTE LECA / YOUTUBE)

Les rapports sexuels entre singes et cervidés ne sont pas exceptionnels. Après la vidéo d'un acte sexuel entre un macaque et une biche, en janvier 2017, une équipe de scientifiques canadiens, de l'université de Lethbridge (Alberta, Canada), a observé cinq femelles macaques frotter leurs parties génitales sur le dos de cerfs mâles, à 257 reprises. C'est ce que rapporte une équipe de scientifiques canadiens, de l'université de Leur étude a été publiée dans la revue scientifique Archives of Sexual Behaviour (en anglais) et relayée par Le Monde, lundi 18 décembre.

Certaines de ces observations ont eu lieu dans la réserve de Minoo, dans le centre du Japon, et sur l'île japonaise de Yakoshima. Les cerfs ne semblent pas se rendre compte de la pratique et continuent à brouter pendant que les femelles s'agitent sur leur dos. Sauf peut-être lorsque l'une d'elles attrape les bois d'un mâle et tire dessus en arrière (à 1'40 dans la vidéo de Jean-Baptiste Leca, de l'université de Lethbridge).

"L’activité se déroule pendant la période de reproduction, plus précisément quand les femelles sont en chaleur, comme en témoigne leur face rouge. Elles émettent des vocalisations typiques des accouplements", écrit Noëlle Gunst, l'une des coauteures de l'étude.

Les primates raffolent des tiques

Le Monde souligne que ces "échanges poussés" ne sont pas si surprenants "tant les deux espèces vivent en symbiose". "Les cerfs se nourrissent souvent des restes de fruits que les singes sont allés chercher dans les arbres", rappelle le quotidien.

"A l’inverse, les primates raffolent des tiques, suppléments protéinés de qualité, qu’ils trouvent dans la fourrure des cervidés, qu’ils épouillent au passage", poursuit-il. Et d'ajouter : "On a constaté depuis longtemps la propension des deux espèces à jouer ensemble."

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