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Crise des sous-marins : "On aurait pu, on aurait dû faire mieux", concède le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken

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États-Unis : "On aurait pu, on aurait dû faire mieux", concède le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken
États-Unis : "On aurait pu, on aurait dû faire mieux", concède le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken États-Unis : "On aurait pu, on aurait dû faire mieux", concède le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - A-S.Lapix
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Trois semaines après le début de la crise des sous-marins, Emmanuel Macron a reçu, mardi 5 octobre, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Ce dernier a accordé un entretien exclusif à France 2, depuis le siège de l'OCDE à Paris. 

Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, s'est entretenu mardi 5 octobre avec le président de la République, Emmanuel Macron. Ce dernier n'avait pas rencontré de responsable américain depuis trois semaines, depuis le début de la crise des sous-marins. Jean-Yves Le Drian avait alors parlé d'un "coup bas". Antony Blinken qualifie quant à lui le ministre des Affaires étrangères français "d'ami de longue date". "On aurait pu, on aurait dû faire mieux au niveau de la communication", reconnaît ensuite Antony Blinken. "On a parfois tendance à prendre pour acquis une relation aussi importante, aussi profonde que celle qui lie la France et les États-Unis", a-t-il poursuivi.

Un avenir commun ?

Les États-Unis semblent vouloir aller de l'avant avec la France. Les deux pays souhaiteraient "un approfondissement au niveau de la consultation et de la communication, mais aussi sur la coordination et la coopération" autour des principaux dossiers : l'Indo-Pacifique, le Sahel et l'espace euro-atlantique. "Il y a maintenant une opportunité très importante suite au travail qui nous a été confié par les deux présidents d'approfondir cette coopération, cette coordination", ajoute Antony Blinken. Concernant la Chine, le chef de la diplomatie évoque une relation "très complexe" avec "énormément de conséquences", à laquelle il reconnaît "des aspects de compétition, de coopération et (…) conflits".

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