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Bientôt un smartphone qui mesure la radioactivité

C'est ce qu'a annoncé mardi le PDG du troisième opérateur de télécommunications mobiles japonais. Il affirme avoir répondu à la demande d'un client.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un mannequin présente le "Pantone 5", le smartphone équipé d'un dosimètre pour mesurer la radioactivité ambiante, le 29 mai 2012 à Tokyo (Japon). (YOSHIKAZU TSUNO / AFP)

Un smartphone qui mesure la radioactivité. C'est ce que devrait vendre à partir du mois de juillet le troisième opérateur téléphonique japonais, Softbank. Masayoshi Son, le PDG du groupe, l'a annoncé mardi 29 mai. L'appareil intègre un dosimètre pour mesurer la radioactivité ambiante."Il s'agit d'une première mondiale", a précisé le PDG, un des rares grands patrons nippons à exiger l'abandon de l'énergie nucléaire à cause des conséquences dramatiques de l'accident de la centrale de Fukushima, en mars 2011.

"Avec ce mobile, une pression sur un bouton suffit pour mesurer simplement les radiations en un lieu donné, lesquelles sont exprimées en microsieverts par heure", a expliqué Masayoshi Son lors d'une conférence de presse. Les mesures horodatées sont automatiquement classées selon un historique et positionnées sur une carte géographique, grâce à la localisation par satellite (GPS). Ce téléphone, développé par le groupe électronique japonais Sharp, évalue la radioactivité grâce à une puce spéciale. Le site spécialisé Gigazine a mis en ligne cette vidéo qui montre le smartphone en action :

D'autres appareils du même genre sont arrivés sur le marché, comme des sondes à raccorder à l'iPhone d'Apple ainsi que des petits dosimètres individuels bon marché. Le but ? Conserver les données recueillies sur un serveur pour élaborer des cartes de contamination. L'apparition de ces produits découle des craintes de large dispersion d'éléments radioactifs dans l'environnement à cause des rejets de la centrale ravagée de Fukushima. D'autant qu'ont été relevés plusieurs lieux isolés très pollués jusqu'à des centaines de kilomètres du complexe atomique, notamment dans la préfecture de Chiba, limitrophe de celle de Tokyo, mégalopole de près de 13 millions d'habitants.

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