Cet article date de plus de sept ans.

Bali : 40 000 personnes évacuées près du volcan Agung, qui menace d'entrer en éruption

Au total, près de 100 000 habitants doivent être évacués d'une zone d'exclusion de 10 km autour de ce volcan, qui crache une épaisse fumée depuis mardi. L'aéroport international de Denpasar, capitale de la province de Bali, a été fermé pour 24 heures.

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le volcan Agung, vu depuis le village de Kubu, sur l'île de Bali (Indonésie), le 27 novembre 2017. (JOHANNES CHRISTO / REUTERS)

Alerte maximale à Bali, en Indonésie. Quelque 40 000 personnes ont été évacuées des abords du volcan Agung, qui pourrait entrer très rapidement en éruption sur cette île, a annoncé lundi 27 novembre l'agence de gestion des catastrophes.

Mais des dizaines de milliers d'autres personnes doivent encore partir. "Nous demandons vraiment aux personnes dans la zone de danger d'évacuer immédiatement parce qu'il se peut qu'il y ait une éruption plus forte", a déclaré un porte-parole de l'agence, la BNPB.

L'aéroport fermé

Les 40 000 personnes évacuées représentent environ la moitié des 90 000 à 100 000 habitants estimés dans la zone d'exclusion de huit à dix kilomètres autour du volcan, situé à 75 km de la station touristique de Kuta. Le porte-parole a expliqué que parmi ceux qui n'ont pas évacué figurent des fermiers qui attendent que leurs animaux soient aussi évacués et des personnes qui disent se sentir en sécurité.

Le volcan Agung a été mis lundi en niveau d'alerte maximum. Le mont Agung, dont la dernière éruption en 1963 avait fait 1 600 morts, crache une épaisse fumée depuis mardi. Lundi matin, une colonne de fumée grise s'élevait à plus de 3 000 mètres d'altitude.

L'aéroport international de Denpasar, capitale de la province de Bali, haut lieu du tourisme mondial avec des millions de visiteurs chaque année, a été fermé pour 24 heures, ce qui affecte 445 vols et 59 000 passagers.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.