Attentats de Bombay : nouvelles arrestations au Pakistan
Sous la forte pression de l’Inde et surtout des Etats-Unis, le Pakistan a procédé à l’arrestation de 16 personnes proches du Lashkar-e-Taïba (LeT), ou directement liées à cette organisation islamiste interdite. Le LeT est accusé par l’Inde d’avoir perpétré les attaques coordonnées de Bombay (lire nos articles), dont le dernier bilan s’élève à 163 morts et neuf assaillants tués.
Les noms de certains suspects auraient été livrés par le seul survivant du commando des 10 assaillants, capturé par les forces de sécurité indiennes au début des attaques qui ont duré près de trois jours.
La plupart des arrestations ont été opérées depuis dimanche dans la partie pakistanaise du Cachemire, au cours d’un raid contre un camp de réfugiés d’une association caritative musulmane. Cette position de Jamaat-ud-Dawa, considérée comme la branche politique du Lashkar, servirait de camp d’entraînement aux terroristes islamistes. Elle est située tout près tout près de la frontière indienne.
Quelques jours après les attentats, l’Inde avait remis une liste de 20 suspects aux autorités pakistanaises. New-Dehli exigeait leur arrestation et leur extradition, menaçant à demi-mot le frère ennemi pakistanais de représailles s’il refusait d’obtempérer.
Les deux puissances nucléaires de la région se sont déjà livré trois guerres depuis 1947. Et elles ont frôlé un quatrième conflit début 2002, après l’attaque contre le Parlement indien à New Dehli le 13 décembre 2001, imputée au LeT.
Gilles Halais avec agences
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