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Après l'alerte au Japon, les autorités du nucléaire français promettent la transparence

Dans une déclaration solennelle, sans questions, le président de l'Autorité de sûreté nucléaire, André-Claude Lacoste a cherché à rassurer sur les éventuelles conséquences de l'explosion dans une centrale au Japon sur le territoire français. Une réunion interministérielle doit se tenir cet après-midi autour de la ministre de l'Ecologie.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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André-Claude Lacoste a ainsi promis, tout aussi solennellement “la mesure de la qualité radiologique de l'air qui permettra de mesurer s'il y a des conséquences en France de ce qui s'est passé au Japon.”
L'ensemble des données chiffrées de la surveillance du territoire français seront mis en ligne.

Une réunion se tiendra en fin
d'après-midi samedi autour de la ministre de l'Ecologie pour
faire le point sur la situation. Le groupe nucléaire Areva et l'électricien EDF
participeront à cette cette réunion, présidée par
Nathalie Kosciusko-Morizet, en présence du ministre de
l'Energie, Eric Besson. L'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), l'Institut de
radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et le CEA ont
également été conviés.

En avril 1986, après l’explosion de la centrale de Tchernobyl, le manque de transparence et la communication rassurante des autorités françaises avait fait l’objet d’une polémique, sur la base d’une phrase devenue célèbre, “ le nuage s’est arrêté à la frontière.”
Mais le professeur Pellerin qui dirigeait le Service central de protection contre les rayonnements ionisants à qui elle était attribuée, a par la suite gagné tous les procès pour diffamation en première instance, en appel et en cassation.

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