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Afghanistan : libération de l'entrepreneur français enlevé en mai

Kidnappé fin mai en compagnie de deux de ses collaborateurs Afghans, ce dirigeant d’entreprise français de 37 ans vient d’être libéré par ses ravisseurs. Le Quai d’Orsay donne peu de précisions pour l’instant…
Article rédigé par franceinfo
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Cet homme d’affaires français, enlevé en Afghanistan fin mai, a été libéré hier avec ses deux accompagnateurs afghans. Selon le ministère français des Affaires étrangères, Johan Freckhaus est "en bonne santé (et) il est en route pour la France".

"Il a été remis à des représentants de l'ambassade de France à Kaboul. Dans un premier temps, ses ravisseurs avaient demandé la libération de quatre prisonniers, mais le gouvernement afghan avait refusé. Aucun échange de prisonniers n'a eu lieu", précise ce matin un officier des services de renseignements afghans. Cependant, une rançon aurait été versée, ce que ne confirme pas le Quai d'Orsay.

L'enlèvement de Johan Freckhaus n'avait pas été revendiqué et les porte-parole des Talibans avaient assuré à plusieurs reprises ne pas en être responsables. A la demande de la diplomatie française, au nom de la sécurité de l'otage, aucune information n'avait été publiée par les agences depuis son enlèvement et durant les négociations.

Ce Français de 37 ans, établi depuis de nombreuses années en Afghanistan, dirigeait une entreprise de construction. Il avait été enlevé le 29 mai dans la province de Ghasni, sur la route entre Kandahar (Sud) et Kaboul, alors qu’il se rendait sur l’un de ses chantiers, en compagnie d’un collaborateur et de son chauffeur, tous deux Afghans.

Installé depuis une dizaine d’années en Afghanistan, cet entrepreneur connaît très bien le pays, dont il parle la langue. La route sur laquelle il a été kidnappé est réputée l’une des plus dangereuses d’Afghanistan. C’est sur cet axe qu’un groupe de 23 Sud-Coréens avait été enlevé en juillet 2007. Deux d’entre eux avaient été assassinés.

Le Quai d'Orsay rappelle les risques très importants auxquels sont exposés les ressortissants français en Afghanistan. Les talibans ont en effet multiplié les condamnations de la décision de Paris d'envoyer des renforts cet été en Afghanistan, où la France a déjà déployé quelque 1.600 hommes, pour la plupart basés à Kaboul.

Gilles Halais avec agences

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