A Pékin, on divorce en masse pour échapper à une taxe
Près de 40 000 couples ont rompu leur contrat de mariage pour tirer profit d'une lacune législative.
Les divorces explosent à Pékin, la capitale chinoise, depuis le début de l'année 2013. Près de 40 000 couples ont rompu leur contrat de mariage, soit une hausse de 41% par rapport à la même période en 2012, indique le Quotidien de la jeunesse, mardi 29 octobre, citant des statistiques officielles. Et ce n'est pas parce que les Chinois sont subitement confrontés à une vague de problèmes conjugaux : en fait, les couples tentent ainsi d'échapper à une taxe sur les plus-values immobilières.
La mesure, qui prévoit une taxe de 20% sur les plus-values à la vente de propriétés, a été adoptée en mars par le gouvernement central, soucieux de contenir les prix de l'immobilier en limitant la spéculation. Mais, dans certaines conditions, une lacune permet aux couples possédant deux biens immobiliers de divorcer, de se partager les deux propriétés et d'en revendre au moins une sans impôt. A l'issue de quoi les deux divorcés peuvent se remarier.
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