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A New Delhi, 40 agents chargés d'imiter des singes pour protéger le Parlement

Les autorités ont pris des mesures pour le moins inhabituelles pour lutter contre l'invasion du bâtiment par des macaques. 

Article rédigé par Marie-Violette Bernard
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La ville de New Delhi, en Inde, est envahie de macaques depuis plusieurs années. (RAVEENDRAN / AFP)

New Delhi est envahie de singes. Des milliers de macaques affamés parcourent la ville à la recherche de nourriture, allant jusqu'à attaquer les passants. Face à cette invasion, le gouvernement de New Delhi a pris une initiative étonnante : 40 agents chargés d'imiter les singes ont été engagés.

"Divers efforts sont entrepris pour répondre à la menace des singes, a expliqué à l'AFP le ministre du Développement urbain, Venkaiah Naidu. Il s'agit notamment d'effrayer les singes en formant des personnes à imiter et à se déguiser en langur." Le langur, qui est aussi un singe, est le prédateur naturel du macaque rhésus, dont la population de plus en plus importante pose problème à New Delhi.

Des "hommes singes" chargés d'assurer la sécurité

Portant des masques de singes, les agents de la sécurité se mettent à crier et à gesticuler dès qu'un macaque s'approche du bâtiment du Parlement ou d'une autre institution. La municipalité de New Delhi a aussi acquis des fusils à balles en caoutchouc afin d'effrayer les gangs de singes voleurs, rapporte le Times of India (en anglais).

Si la méthode peut faire sourire, son efficacité a déjà été prouvée. Elle a notamment été utilisée pour protéger les maisons de certains élus, rapporte le Wall Street Journal (en anglais). Des agents ont en outre déjà patrouillé dans les rues indiennes grimés en langur, comme le montre la vidéo suivante.

Jusqu'à l'été dernier, de véritables langurs constituaient la police des singes, explique le Wall Street Journal. Ils patrouillaient dans les beaux quartiers de New Delhi accompagnés de leurs dresseurs, pour éloigner les macaques affamés. Mais le gouvernement indien a décidé, l'année dernière, d'interdire le maintien en captivité de ces singes, afin d'éviter qu'ils ne soient maltraités par leurs propriétaires, note le National (en anglais).

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