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Nouvelle-Zélande : une plage paradisiaque privée redevient publique après avoir été rachetée grâce à 40 000 dons

Un Néo-Zélandais a réussi son pari fou de lever les 1,4 million d'euros nécessaires pour acquérir cette plage située dans l'extrême-nord de l'Ile du Sud.

Article rédigé par franceinfo
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Photo non-datée d'une plage de Nouvelle-Zélande. (STR / BAYLEYS REAL ESTATE / AFP)

Il présente son initiative comme un cadeau de Noël à son pays. Un Néo-Zélandais a réussi son pari fou de lever 40 000 dons qui lui ont permis de racheter à un particulier une plage paradisiaque. Il souhaitait ainsi la rendre à son pays afin que tout le monde en profite.

Située en bordure du Parc national Abel Tasman, dans l'extrême-nord de l'Ile du Sud, la plage Awaroa est une longue langue de sable blanc qui ferme une lagune turquoise surmontée de collines verdoyantes. A plus de 10 km du village le plus proche, accessible uniquement par bateau ou hélicoptère, cette propriété privée avait, en décembre, été présentée par l'agence immobilière en charge de la vente comme "une remarquable utopie de sept hectares", "le paradis sur terre", "la plus belle plage du monde".

Une cagnotte de 1,4 million d'euros

"J'ai toujours pensé que c'était jouable, mais je n'aurais jamais imaginé à quel point cette aventure serait folle et réjouissante", explique Duane Major, à l'origine du projet. Ce pasteur qui se décrit comme "un type ordinaire", raconte que l'idée a germé lors d'une discussion, le jour de Noël, avec son beau-frère.

Son projet a attiré 40 000 dons pour un montant total de 2,3 millions de dollars néo-zélandais (1,4 million d'euros), soit la somme suffisante pour racheter cette propriété. Face à l'enthousiasme de la population, le gouvernement néo-zélandais a même mis la main au portefeuille, promettant 350 000 dollars. La ministre de la Conservation a félicité, dans un communiqué, l'ensemble des donateurs.

Les organisateurs de la collecte doivent désormais, selon elle, créer une fondation qui deviendra propriétaire de la plage, en attendant qu'elle soit formellement intégrée au Parc national Abel Tasman. "Cela a touché la fibre nationale des Néo-Zélandais. J'ai même reçu des poèmes d'écoliers parlant de la plage", confie Duane Major, qui confie en avoir la "chair de poule".

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