Le calme est revenu dans les rues d'Erevan en Arménie mercredi 2 mai. L'opposant Nikol Pachinian veut laisser le temps au parlement de lui accorder une majorité afin qu'il prenne la tête du gouvernement. Il sera fixé dans une semaine.
Quelque chose a changé en Arménie. La peur a disparu au point qu'un retraité n'hésite plus à barrer la route à une voiture de police. Les policiers, qui longtemps ont inspiré la crainte dans ce pays, sont obligés aujourd'hui de supplier pour qu'on les laisse passer. À tous les carrefours du centre-ville de la capitale Erevan, des étudiants ou des lycéens bloquent la circulation à l'appel de Nikol Pachinian.
L'Arménie au ralenti
Le leader de la contestation a encouragé ses partisans à rester mobilisés tant qu'il le faudrait. Durant toute une semaine, l'Arménie va vivre au ralenti, au rythme des manifestations pacifiques et bon enfant. Si le 8 mai, le Parlement ne parvient pas à élire un nouveau Premier ministre, l'Assemblée sera dissoute et bon nombre de députés de l'actuelle majorité pourraient bien perdre leur siège. De quoi les faire réfléchir.
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