Haut-Karabakh : Emmanuel Macron demande un accord qui "préserve les intérêts de l'Arménie"
Après l'accord de cessez-le-feu conclu au Haut-Karabakh, le président français a demandé de travailler à un "règlement politique durable" et a demandé à la Turquie, hostile à l'Arménie, "de mettre fin à ses provocations".
Emmanuel Macron a demandé, mardi 10 novembre, après l'accord de cessez-le-feu conclu au Haut-Karabakh, de travailler à un "règlement politique durable" qui "préserve les intérêts de l'Arménie" et "demande fermement à la Turquie de mettre fin à ses provocations" dans ce conflit, a indiqué l'Elysée.
"Un travail devra être mené sans tarder pour définir les paramètres d'un règlement politique durable du conflit, qui puisse assurer le maintien dans de bonnes conditions des populations arméniennes au Haut-Karabakh et le retour des dizaines de milliers de personnes qui ont fui leurs habitations", souligne l'Elysée, précisant que "dans ce moment difficile, la France se tient au côté de l'Arménie".
Six semaines de combats meurtriers
Lundi 9 novembre, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé, sous l'égide de la Russie, un accord de fin des hostilités dans le conflit du Haut-Karabakh, qui entérine les victoires militaires azerbaïdjanaises après six semaines de combats meurtriers.
L'accord a été signé par le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, ainsi que par le président russe Vladimir Poutine. Selon ce dernier, les belligérants gardent "les positions qu'ils occupent", ce qui signifie des gains de territoires importants pour l'Azerbaïdjan. D'après cet accord, des militaires russes doivent être déployés pour assurer le maintien de la paix.
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