: Vidéo François Hollande : un quinquennat sous le signe du devoir de mémoire
Après les harkis et les Arméniens, le chef de l'Etat a poursuivi le travail entamé depuis son arrivée au pouvoir, en reconnaissant la responsabilité de la France dans l'internement de milliers de Tsiganes durant la seconde guerre mondiale.
Après les harkis et les Arméniens, les Tsiganes. François Hollande poursuit le travail de mémoire entamé depuis le début de son quinquennat. Samedi 29 octobre, le chef de l'Etat a reconnu la responsabilité de la France dans l'internement de milliers de Tsiganes durant la seconde guerre mondiale.
En décembre 2012 déjà, quelques mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l'Etat avait, au cours d'une visite d'Etat en Algérie, reconnu "les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien". Parmi ces souffrances, il avait cité "les massacres de Sétif, de Guelma et de Kherrata".
Promesses de campagne tenues
En avril 2015, François Hollande s'était rendu aux commémorations du centenaire du génocide arménien. Depuis la capitale arménienne, Erevan, il y avait exhorté le gouvernement turc à reconnaître le massacre, subi par le peuple arménien dès 1915, et qui a fait 1,5 millions de morts. Et en juillet dernier, les députés avaient voté à l'unanimité un amendement qui permettait de pénaliser la contestation ou la banalisation de l'ensemble des crimes contre l'humanité, dont l'esclavage et le génocide arménien. C'était l'une de ses promesses de campagne.
Fin septembre, François Hollande avait reconnu "les responsabilités" de la France dans "l'abandon" des harkis au cours d'une journée d'hommage qui avait pris des allures de pré-campagne électorale, à sept mois de l'élection présidentielle. La solennité de cette reconnaissance était une première. Un engagement que François Hollande avait pris lors de sa campagne de 2012.
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