Argentine : quatre personnes inculpées pour "incitation à la haine" contre la vice-présidente Cristina Kirchner
L’enquête concerne quatre membres d’un groupe d’extrême droite. Elle est menée parallèlement à celle sur la tentative d’assassinat contre la vice-présidente argentine, survenue le 1er septembre.
Quatre membres d'un groupe d'extrême droite ont été inculpés en Argentine pour "incitation à la haine" contre Cristina Kirchner, dans une enquête lancée en parallèle à celle concernant la tentative d'attentat contre la vice-présidente, a annoncé jeudi 3 novembre le juge Marcelo Martínez de Giorgi. Ces personnes ont "outrepassé l'exercice de la liberté d'expression et le droit constitutionnel de protester", a-t-il précisé.
Jonathan Morel, Leonardo Sosa, Gaston Guerra et Sabrina Basile, leaders de Revolucion Federal, sont accusés "d'incitation publique à la haine, à l'intolérance et à la violence collective contre une dirigeante dans un contexte déterminé, au point d'amener un individu à faire ce qui, dans les mots des membres de Revolución Federal, devait entrer dans l'Histoire, à savoir attenter à la vie de la vice-présidente", selon le document judiciaire.
Cette procédure se fait en parallèle à l'enquête sur la tentative d'assassinat contre Cristina Kirchner, survenue le 1er septembre, lorsqu'un homme avait braqué un pistolet sur elle sans pouvoir tirer. Le juge Martínez de Giorgi a souligné que le groupe d'extrême droite avait "cessé les publications" à la suite de la tentative d'attentat contre l'ex-présidente (2007-2015).
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