Après les Panama papers, David Cameron doit affronter son propre camp
A deux mois et demi seulement du référendum sur l’Union européenne, la conférence de printemps des conservateurs s’annonçait de toute façon difficile pour David Cameron. Les Tories sont extrêmement divisés sur la question, avec une base qui est en majorité pour le Brexit, alors que Cameron défend le maintien du Royaume-Uni dans l'UE.
Mais les révélations sur les comptes offshore du Premier ministre britannique rendent encore plus délicat ce rendez-vous politique. Si David Cameron n’a rien fait d’illégal et a vendu les actions qu"il possédait aux Bahamas avant de devenir Premier ministre, il arrive à ce rendez-vous politique affaibli.
Et derrière un soutien d’apparence, de nombreux seconds couteaux conservateurs doivent se frotter les mains. David Cameron avait de toute façon promis de ne pas se représenter en 2020, lors des prochaines législatives, mais sa succession est bien plus avancée que cela. Les prétendants sont dans les starting-blocks, à commencer par le très médiatique maire de Londres, Boris Johnson. Le scandale des Panama Papers arrive à un bien mauvais moment.
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