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VIDEO. Brésil : production d'un champagne tropical
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Les producteurs français de champagne délocalisent. Des vignes prennent l'avion pour être replantées à l'autre bout du monde, au Brésil. Le champagne change de nom et devient le pétillant.
Dans les plaines du sud du Brésil, on cultive les mêmes raisins qu'en France. Mêmes traditions, mêmes méthodes, mais pas même nom, l'appellation champagne est contrôlée et on parle plutôt de mousseux franco-brésilien. "Ce sont des clones, tous les pieds ou presque ont été importés de France. On a fait quelques adaptations à notre terre, car nous n'avons pas le même climat. Les raisins sont plus acides et plus sucrés, le goût est différent", détaille Eugenio Barbieri, viticulteur.
Pari réussi pour Chandon
Chandon, une entreprise champenoise s'est installée au Brésil il y a quarante ans, car les taxes très élevées faisaient flamber le prix de la bouteille importée. Aujourd'hui, la maison est numéro 1 sur le marché des mousseux avec plus de trois millions de bouteilles vendues par an, pour un prix de 15-20 euros. Il coûte trois fois moins cher que le champagne. "Le pari s'avère gagnant", explique le directeur de la production. Avec la Coupe du monde de football, Chandon a augmenté son chiffre d'affaires de plus de 20 %.
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