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Pérou : face aux contestations, la présidente Dina Boluarte demande au Parlement d'avancer les élections à 2023

Quarante-six personnes sont mortes dans les violentes manifestations qui secouent le pays depuis début décembre. Les protestataires réclament le départ de la nouvelle cheffe de l'Etat.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La présidente du Pérou, Dina Boluarte, le 27 janvier 2023, à Lima. (MELINA MEJIA / PRESIDENCE PERUVIENNE / AFP)

C'est une nouvelle tentative de la présidente du Pérou pour sortir de la crise. Dina Boluarte a demandé vendredi 27 janvier au Parlement d'avancer à décembre 2023 les élections générales. 

Le calendrier électoral avait déjà été avancé, de 2026 à avril 2024, afin d'accéder à une revendication des manifestants. "Cependant, les protestations continuent, il y a plus de blocages et de violence", a reconnu Dina Boluarte vendredi. 

Depuis le mois de décembre, des milliers de manifestants réclament le départ de la présidente. Elle avait été nommée par intérim après la destitution début décembre par le Parlement de l'ex-président élu, Pedro Castillo. 

Pénuries et flambée des prix 

Les manifestations qui secouent le pays ont fait au moins 46 morts depuis le début de la contestation en décembre 2022. Les opposants au régime dénoncent la répression policière. 

Plusieurs routes sont bloquées dans le pays, qui commence à connaître des pénuries et une flambée des prix. Le Pérou est à l'arrêt et son joyau touristique du Machu Picchu a fermé ses portes.

Les manifestations se poursuivent quotidiennement. Outre la démission immédiate de la présidente et du Parlement, les protestataires réclament la mise en place d'une Assemblée constituante.

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