Etats-Unis : une attachée de presse critique les filles Obama, elle doit démissionner
"Habillez-vous pour être respectées, pas pour un rendez-vous dans un bar", avait écrit cette porte-parole d'un élu républicain, mercredi 26 novembre.
On ne critique pas impunément les filles du président des Etats-Unis. L'attachée de presse d'un représentant américain républicain a été contrainte à la démission, lundi 1er décembre, après avoir critiqué sur Facebook les deux filles du président Barack Obama.
La porte-parole du républicain Stephen Fincher (représentant du Tennessee), Elizabeth Lauten, inconnue du grand public, avait publié un message sur Facebook où elle s'en prenait au manque de "classe" et aux tenues de Sasha (13 ans) et Malia Obama (16 ans), lors de la traditionnelle grâce accordée à une dinde pour la fête de Thanksgiving, mercredi 26 novembre.
"Essayez de montrer un peu de classe"
"Chères Sasha et Malia, je sais que vous êtes en plein dans l'adolescence, mais vous faites partie de la famille présidentielle, essayez de montrer un peu de classe. Respectez au moins le rôle que vous jouez, a-t-elle écrit. Montrez-vous à la hauteur. Agissez comme si être à la Maison Blanche vous importait. Habillez-vous pour être respectées, pas pour un rendez-vous dans un bar. Et surtout ne faites pas la tête lors d'un événement télévisé public."
Portant des mini-jupes, les deux filles se tenaient comme chaque année aux côtés de leur père lors de ce discours télévisé. Mais certains, comme Buzzfeed (qui raille aussi les blagues de leur père), avaient jugé que les adolescentes, bien que souriantes pendant la plupart de la cérémonie, paraissaient s'ennuyer.
La porte-parole a confirmé, lundi, son intention de démissionner, auprès de plusieurs médias américains, dont NBC News et Fox News, à l'issue d'un week-end de critiques virulentes à son encontre sur Twitter et dans les médias.
Précision importante : aux Etats-Unis, la presse n'évoque quasiment jamais la vie privée des filles Obama, qui vivent à la Maison Blanche avec leurs parents et sont scolarisées à Washington, et les attaques personnelles contre la famille présidentielle sont considérées comme taboues.
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