Il doit rencontrer Barack Obama le 11 février, et s'en inspire. François Hollande a accordé une interview au magazine américain Time, dans laquelle il reprend à son compte le slogan de son homologue pour aborder la situation économique française. "Plus que 'yes we can', ce devrait être 'yes we can faster'", dit-il. Comprendre : il faut aller vite pour retrouver la croissance. "Peut-il réparer la France ?", se demande le magazine en une.Here's the @TIME #Hollande cover pic.twitter.com/0oo2JSVMHA— Catherine Mayer (@catherine_mayer) February 6, 2014Dans cet entretien réalisé quelques jours avant la visite du président français outre-Atlantique, il revient sur son premier séjour aux Etats-Unis, en 1974. "L'Amérique était en crise, le dollar au plus bas, le scandale du Watergate avait déjà explosé, raconte le chef de l'Etat. Ce qui m'impressionne le plus dans ce pays, c'est cette capacité à surmonter les difficultés." Un exemple pour la France ?Le scandale des écoutesLe président aborde également un sujet de discorde avec Barack Obama : le scandale des écoutes de la NSA, l'agence de renseignement américaine. Les révélations de son ancien consultant Edward Snowden ont montré que les Etats-Unis avaient une fâcheuse tendance à surveiller leurs alliés, y compris la France.Ce sont "des pratiques qui n'auraient jamais dû exister", estime François Hollande. Pas d'amertume pour autant entre lui et Barack Obama, précise Time. Le président français voit dans ce scandale l'opportunité de "construire une nouvelle coopération dans le domaine du renseignement". Combattre le terrorisme oui, mais dans le respect des relations entre alliés et avec le souci de la protection des données personnelles, détaille l'hebdo.François Hollande est également questionné sur sa vie privée et sa séparation par Time. "On sait qu'il lui arrive de passer ses nuits ailleurs qu’à l’Elysée", glisse le magazine. Pas de commentaire du chef de l'Etat, qui se contente de dire que la vie privée occasionne parfois des "défis", et qu'elle doit "être respectée".