La police américaine interpelle plus de 400 manifestants anti-Wall Street en Californie
Des centaines de protestataires ont été arrêtés à Oakland après avoir tenté de prendre d'assaut des bâtiments officiels.
Oakland, en Californie, est depuis le début du mouvement Occupy Wall Street l'un des foyers les plus actifs du mouvement. Démonstration en a à nouveau été faite dimanche 29 janvier : plus de 400 manifestants anticapitalistes ont été arrêtés, et quatre blessés, après avoir tenté de prendre d'assaut la mairie et d'autres bâtiments de la ville.
La manifestation, la plus violente de l'année pour le mouvement, a abouti à un "nombre sans précédent d'arrestations" dans la nuit de samedi à dimanche, a souligné la police locale. Certains des protestataires, refusant l'ordre de dispersion donné par les autorités, ont jeté des pierres et divers projectiles sur les forces de l'ordre, selon celles-ci. Elles ont fait usage de gaz lacrymogène.
Le mouvement menacé d'expulsion à Washington
La maire de la ville, Jean Quan, a affirmé au cours d'une conférence de presse dans la nuit que le mouvement "devait arrêter d'utiliser Oakland comme un terrain de jeu". En novembre dernier, plus de 80 personnes y avaient été interpellées et huit blessées à la suite d'une manifestation d'anticapitaliste qui avait dégénéré et conduit les autorités à fermer le port de la ville.
De l'autre côté du pays, à Washington, quelque 200 militants du mouvement Occupy DC ont par ailleurs manifesté samedi soir devant un grand hôtel où était réuni le gratin de la ville, dont le président Barack Obama et son épouse Michelle. Ils protestaient contre une menace d'expulsion lundi de leur village de tentes installé dans un square de la ville.
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