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LA PHOTO. Une Fujimori favorite pour diriger le Pérou

Keiko Fujimori pourrait devenir la première présidente du Pérou, où 23 millions d'électeurs sont appelés aux urnes le 10 avril 2016. La fille de l'ancien président Alberto Fujimori, actuellement en prison, fait figure de favorite. Insécurité, pauvreté, ralentissement économique sont les défis auxquels devra faire face celui ou celle qui prendra les rênes du pays à partir du 28 juillet.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
 

Une affiche de Keiko Fujimori, le 7 avril 2016, à Lima Pendant la campagne électorale, l'héritière du clan Fujimori a parcouru le pays sans renier totalement son héritage, tout en s'affichant comme une démocrate moderne et indépendante. L'ombre de son père, 77 ans, qui a occupé les fonctions de président, entre 1990-2000, et qui purge une peine de 25 ans de prison pour corruption et crime contre l'humanité, plane toujours sur la trajectoire de sa fille. Cette dernière s'était inclinée lors de la précédente élection de 2011 face au président sortant Ollanta Humala, ex-militaire qui s'était soulevé contre Fujimori père. Parmi les autres candidats de ce scrutin présidentiel figurent deux anciens présidents éclaboussés par des scandales de corruption: Alan Garcia et Alejandro Toledo. L'ancien ministre du Travail Jorge Gonzalez Izquierdo assure que l'arrivée en tête au premier tour de Keiko Fujimori, comme l'indiquent les sondages, «ne garantit en rien» qu'elle s'imposera au second. 

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