Cet article date de plus de huit ans.
Greffe : obligée de partir aux États-Unis pour être opérée
Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Une Française s'est retrouvée contrainte d'aller aux États-Unis pour se faire opérer des deux mains.
La fierté se lit sur le visage de ces chirurgiens : un professeur américain à gauche, un professeur français à droite. La greffe des mains de Laura, 28 ans, s'est passée sans aucun problème. Une patiente française opérée à Philadelphie aux États-Unis. Si la jeune femme n'a pas pu être opérée en France, c'est parce que l'agence de la biomédecine l'aurait suspendue de sa liste d'attente. Son chirurgien s'en indigne aujourd'hui.
Les chirurgiens français pourtant pionniers
Car la France sait faire ce genre d'opérations délicates. Les chirurgiens français sont même les pionniers dans ce domaine. En 1998, à Lyon, le professeur Dubernard signe une première mondiale : un patient est greffé avec la main d'un donneur. Des exemples comme celui de Laura il y en a d'autres. C'est le cas de Priscilla, amputée des pieds et des mains après avoir contracté une infection nosocomiale au CHU de Bordeaux en 2011. "J'ai reçu un courrier de l'agence de biomédecine qui m'expliquait qu'on me retirait de cette liste pour des raisons budgétaires et réglementaires" témoigne-t-elle par téléphone.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.