Cet article date de plus de huit ans.
Fidel Castro: un train de vie luxueux et de nombreuses conquêtes
La vie privée de Fidel Castro a toujours été entourée de mystère. Contrôlant parfaitement son image, le Lider Maximo s’est très peu dévoilé dans les médias. Et pour cause. Dans l’intimité, le père de la Révolution cubaine ne respecte pas vraiment les principes communistes.
Publié
Temps de lecture : 3min
Ile privée, yachts, belles demeures pour ses nombreuses maîtresses... Fidel Castro a parfois pris des libertés avec la rigueur communiste.
Grâce au témoignage de Juan Reinaldo Sanchez, son garde du corps pendant 17 ans, une partie de la vie dissolue de Castro a pu être dévoilée. La vie cachée de Fidel Castro, paru en mai 2014, révèle en effet que le chef d'Etat a possédé de magnifiques propriétés et a pu profiter de services et activités de luxe, alors que la population cubaine vivait grâce à des tickets de rationnement.
Cayo Piedra ou le dénuement communiste
Comme Juan Reinaldo Sanchez l'explique dans cette interview à France 24, Fidel Castro a acheté une vingtaine de propriétés, certaines servant de logement pour ses maîtresses, et l'île paradisiaque de Cayo Piedra. La version officielle du régime prétendait que le Lider Maximo vivait dans une modeste cabane de pêcheur.
«Il a toujours critiqué le capitalisme, mais il en a profité, il a un riche patrimoine», déclare le garde du corps.
Dans son livre, dont L'Express a publié les bonnes feuilles, il raconte: «Afin de permettre l'accostage de l'Aquarama II (son yacht de 27,50 mètres) et des vedettes Pionera I et II (17 mètres chacune), Fidel et Dalia, sa femme, ont fait creuser un chenal d'un kilomètres.» Les spectacles de dauphins, les repas servis tous les jours selon ses envies et un bar-restaurant viennent compléter cette vie de luxe sur Cayo Piedra. Rien n'est trop beau pour Fidel Castro, ses femmes et ses nombreux enfants.
Fidel le charmeur
Le leader cubain n'a en effet pas volé sa réputation de grand séducteur.
Il se marie une première fois en 1948 avec Mirta Diaz Balart. Puis une seconde, en 1980, à Dalia Soto del Valle, une institutrice pour qui Fidel Castro a eu un coup de foudre en 1961.
Mais on lui prête plusieurs liaisons extraconjugales. Juan Reinaldo Sanchez a pu en nommer quelques unes, mais pense que la liste est en réalité beaucoup plus longue: l'espionne Marita Lorentz, Natalia Revulta, la camarade Celia Sanchez, ses interprètes Juanita et Pilar, une hôtesse de l'air prénommée Gladys.
Ann Louise Bardach, journaliste pour Vanity Fair qui a longuement interviewé Fidel Castro dans les années 90, a affirmé que lui-même ne pouvait donner une estimation du nombre de ses conquêtes. Après lui avoir parlé de l'affaire Monica Lewinski, elle relève : «Il était sincèrement surpris que le fait d'avoir beaucoup d'amantes puisse porter préjudice à un homme politique. Pour lui, être un "mujeriego", ou un coureur de jupons, était lié à un certain pouvoir politique.»
De toutes ses liaisons sont nés de nombreux enfants. A la journaliste de Vanity Fair, il aurait dit en avoir «toute une tribu».
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.