Colombie : des gardes indigènes rejoignent le mouvement social contre le gouvernement
Les indigènes réclament protection, face à l'assassinat de 134 d'entre eux depuis l'arrivée au pouvoir du président de droite Ivan Duque en août 2018.
Des gardes indigènes, venus d'une région de Colombie dévastée par la violence liée au trafic de drogue, ont rejoint à Bogota, jeudi 28 novembre, le , qui depuis une semaine a rempli les rues de centaines de milliers de manifestants. "Nous allons rendre hommage aux gardes indigènes assassinés dans le Cauca, dans le Choco, le Nariño avec ceux qui luttent dans les villes", a déclaré Aida Quilcué, au nom de l'Organisation nationale indigène de Colombie (Onic), lors d'une conférence de presse.
"Nous venons travailler avec les organisations, avec les universités qui se mobilisent en ce moment (...) afin que nous puissions définir un agenda" commun élargi, a ajouté Ferley Quintero, autre conseiller de l'Onic. A leur arrivée dans la capitale colombienne, les hommes et les femmes de la garde indigène ont entonné l'hymne de l'Onic, principale organisation indigène du pays. "En avant camarades, prêts à résister, à défendre nos droits, jusqu'à en mourir", ont-ils chanté.
Les indigènes réclament protection, face à l'assassinat de 134 d'entre eux depuis l'arrivée au pouvoir du président de droite Ivan Duque en août 2018, ainsi que la mise en œuvre intégrale de l'accord de paix signé il y a trois ans avec la guérilla des Farc, aujourd'hui transformée en parti politique.
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