Jeanine Añez, autoproclamée présidente par intérim, joue sa dernière carte pour ramener l'ordre en Bolivie. Elle demande mercredi 20 novembre au Parlement de convoquer de nouvelles élections, qu'elle promet sans fraudes. Une tentative d'apaisement, car le pays est à feu et à sang depuis un mois avec des manifestations quotidiennes.Evo Morales se pose en recoursDans la rue, les Boliviens forment deux camps : les partisans d'Evo Morales et les autres. Depuis le début des troubles, les manifestations ont fait 32 morts et des dizaines de blessés. Le président déchu a trouvé asile politique au Mexique. Il se pose à nouveau en recours et il accuse ses opposants de "génocide". Malgré la fraude électorale et les poursuites qu'ils encourent, Evo Morales souhaite rentrer en Bolivie et être blanchi par la justice.