Cet article date de plus de douze ans.

Barack Obama a voté à Chicago avec douze jours d'avance sur le scrutin

Le président a terminé une tournée marathon dans l'Ohio, jeudi. Mitt Romney, lui, affirme à présent qu'il veut incarner le "changement".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Barack Obama vote, le 25 octobre 2012, dans son fief de Chicago (Illinois). (KEVIN LAMARQUE / REUTERS)

PRESIDENTIELLE AMERICAINE - Il a voulu montrer l'exemple. Barack Obama a voté, jeudi 25 octobre, dans son fief de Chicago (Illinois), douze jours avant la date officielle de l'élection (le 6 novembre prochain). Il avait conclu par l'Ohio, la même journée, un marathon des Etats-clés, les "swing states", où il espère barrer la route à Mitt Romney. Son adversaire républicain était lui aussi jeudi dans l'Ohio, le plus convoité de ces territoires potentiellement décisifs sur fond de sondages très serrés.

Selon son équipe de campagne (lien en anglais), Obama devient le premier dirigeant des Etats-Unis en exercice à profiter du scrutin anticipé autorisé dans de nombreux Etats, l'un des éléments grace auxquels il compte l'emporter. Quelques heures après avoir voté, le président sortant a achevé, sur la piste de l'aéroport de Cleveland (Ohio), une tournée qui l'a mené dans huit Etats. La voix enrouée par six discours en moins de 40 heures, il a affirmé, face à 12 000 partisans et devant son avion Air Force One : "Nous pouvons écrire le prochain chapitre ensemble."

Le président sortant américain, Barack Obama, vote en compagnie d'habitants de Chicago (Illinois), le 25 octobre 2012. (KEVIN LAMARQUE / REUTERS)

Sa tournée électorale de deux jours, intitulée "America Forward ! Tour" ("En avant l'Amérique !"), l'a fait passer par la Floride et la Virginie, jeudi, deux autres Etats-clés, après l'Iowa, le Colorado et le Nevada la veille. A chaque arrêt, il a insisté sur la question de la "confiance" que les Américains devaient pouvoir accorder à leurs dirigeants, sous-entendant que Mitt Romney n'en était pas digne car il tente, selon lui, de cacher un programme ultra-conservateur sous des dehors modérés. 

Romney chipe le "changement" à Obama

L'adversaire de Barack Obama s'est quant à lui exprimé devant 12 000 personnes dans un stade de Defiance (Ohio), à 300 km de Cleveland. "Nous voulons un président qui peut vraiment apporter de gros changements, je le ferai, pas lui", a-t-il assuré, en présence de l'ancienne gloire du hard-rock Meat Loaf. Pour le républicain, la campagne de Barack Obama est "en train de se réduire de façon incroyable, sous vos yeux".

Le bimensuel Rolling Stone (en anglais) a en effet rapporté jeudi qu'à la fin d'un entretien avec des journalistes de sa rédaction, Obama avait jugé que son adversaire racontait des "conneries". Des propos que la Maison Blanche n'a pas démentis. Le porte-parole de Mitt Romney, Kevin Madden, a jugé que de telles déclarations démontraient que le président était "sur la défensive" et qu'il "ne lui restait plus que les attaques et les insultes" à ce stade de la campagne.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.