Cet article date de plus d'onze ans.

Barack Obama annonce le retrait de 34 000 soldats d'Afghanistan en 2013

Le président américain a prononcé le premier discours important de son second mandat.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Barack Obama, le président des Etats-Unis, le 12 février 2013 à Washington (Etats-Unis). (BRENDAN SMIALOWSKI / AFP)

C'est le premier discours important de son nouveau mandat. Barack Obama a prononcé, mardi 12 février, son discours sur l'état de l'Union devant le Congrès. Du budget au changement climatique en passant par les armes à feu, le président américain a tracé les grandes lignes de son second et dernier mandat. Francetv info revient sur ses principales déclarations.

Le retrait de 34 000 soldats d'Afghanistan en 2013

En politique étrangère, la principale annonce de ce discours concerne l'Afghanistan. "Ce soir, je peux annoncer qu'au cours de l'année à venir, 34 000 soldats américains rentreront à la maison d'Afghanistan", a déclaré Barack Obama, précisant : "Ce printemps, nos forces passeront à un rôle de soutien, avec les forces afghanes en première ligne."

Le président américain a également évoqué Al-Qaïda. Si l'organisation terroriste responsable du 11-Septembre n'est plus que "l'ombre d'elle-même", "différentes filiales d'Al-Qaïda et des groupes extrémistes sont apparus, de la péninsule arabique à l'Afrique. La menace posée par ces groupes évolue", a-t-il mis en garde.

Une zone de libre échange avec l'Union européenne

Si les négociations aboutissent, elles donneraient naissance à l'une des principales zones de libre-échange dans le monde. "Nous allons lancer des discussions sur un accord transatlantique global sur le commerce et l'investissement avec l'Union européenne, parce qu'un commerce libre et équitable de part et d'autre de l'Atlantique soutiendra des millions d'emplois américains bien payés", a annoncé Barack Obama.

Evoqué depuis plusieurs années, un accord de libre-échange américano-européen a retrouvé un nouvel élan depuis fin 2011 face à l'échec des négociations internationales menées sous l'égide de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Armes : "Les familles de Newtown méritent une loi"

Le président est revenu sur les propositions du vice-président Joe Biden sur les armes à feu, détaillées par le New York Times (article en anglais). "Chacune de ces propositions mérite d'être adoptée par le Congrès. Si vous voulez voter contre, c'est votre choix. Mais ces propositions méritent d'être adoptées", a-t-il déclaré.

Depuis la tuerie de l'école de Newtown, "plus d'un millier d'anniversaires, de remises de diplômes, et de célébrations ont été endeuillées par les balles d'une arme", a rappelé le président. Les victimes des armes "méritent une loi. Gabby Giffords mérite une loi. Les familles de Newtown méritent une loi. Les familles d'Aurora méritent une loi".

Climat : diviser par deux la dépense énergétique en vingt ans

Sur le changement climatique, le président a indiqué qu'il demanderait à son cabinet de "présenter les textes que nous pouvons prendre, maintenant et à l'avenir, pour réduire la pollution, préparer nos communautés aux conséquences du changement climatique, et accélérer la transition vers davantage de sources d'énergies renouvelables". Barack Obama a fixé "un nouvel objectif à l'Amérique : réduire de moitié l'énergie dépensée dans nos maisons et nos entreprises d'ici les vingt prochaines années".

Les coupes budgétaires, "une mauvaise idée"

Alors que le Congrès a difficilement trouvé un accord sur le mur budgétaire en janvier, Barack Obama a affirmé que laisser entrer en vigueur des coupes budgétaires drastiques constituerait "vraiment une mauvaise idée". Il a appelé les élus du Congrès à adopter une "approche équilibrée" pour réduire le déficit. Ces coupes "ralentiraient certainement notre reprise, et nous coûteraient des centaines de milliers d'emplois".

 Un "chemin" vers la citoyenneté pour les immigrants

Enfin, Barack Obama a appelé le Congrès à adopter une loi "globale" de réforme du système d'immigration "au cours des prochains mois". "Notre économie est plus forte quand nous exploitons les talents et l'ingéniosité d'immigrants pleins d'espoirs", a-t-il jugé. Cette réforme nécessitera "une solide sécurité des frontières" mais doit offrir un "chemin" vers la citoyenneté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.