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Vidéo Une activiste française et une autochtone brésilienne discutent de l’Amazonie

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Elles s’appellent Camille Étienne et Samela Sateré-Mawé. L’une est française, l’autre brésilienne. Toutes les deux se battent contre la déforestation amazonienne. Pour Brut., elles discutent de leurs actions et des répercussions sur l’environnement.
VIDEO. Une activiste française et une autochtone brésilienne discutent de l’Amazonie Elles s’appellent Camille Étienne et Samela Sateré-Mawé. L’une est française, l’autre brésilienne. Toutes les deux se battent contre la déforestation amazonienne. Pour Brut., elles discutent de leurs actions et des répercussions sur l’environnement. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Elles s’appellent Camille Étienne et Samela Sateré-Mawé. L’une est française, l’autre brésilienne. Toutes les deux se battent contre la déforestation amazonienne. Pour Brut., elles discutent de leurs actions et des répercussions sur l’environnement.

On passe un point de bascule qui fait que la forêt amazonienne se met à émettre plus de CO2 qu'elle en absorbe.” Sur la dernière décennie, la déforestation a augmenté de 75% en Amazonie. Un phénomène qui a été accentué par le président Jair Bolsonaro, élu en 2018. Mais la tendance pourrait être renversée dans le pays, car le second tour de l’élection présidentielle se tiendra le 30 octobre prochain. Il oppose le président sortant à Lula, également anciennement à la tête de l’État de 2003 à 2011. Il avait notamment réduit la déforestation de 80% lors de ses mandats. Pour Brut., Samela Sateré-Mawé, autochtone brésilienne, discute avec Camille Étienne, activiste française, des dangers de la déforestation amazonienne.

“Quand ils brûlent les arbres, c'est comme s'ils brûlaient nos corps”

Depuis longtemps, nous maintenons l'équilibre climatique, l'équilibre de la biodiversité sur nos territoires. Davi Kopenawa dit que les Yanomami s'assurent que le ciel ne nous tombe pas sur la tête. Mais la lutte collective des peuples autochtones du Brésil vise à ce que le ciel ne tombe pas sur la tête non seulement des peuples autochtones, mais de toute l'humanité. Il ne s'agit donc pas seulement d'une lutte des peuples autochtones mais d'une lutte collective. Nous, les peuples autochtones, avons un sentiment d'appartenance et de connexion, nous comprenons la nature, le territoire comme une extension, une partie de notre corps. Donc quand ils brûlent les arbres, c'est comme s'ils brûlaient nos corps”, dénonce Samela Sateré-Mawé.

C’est aussi un peu de notre faute, parce que je sais que la déforestation, c'est principalement dû à l'importation qu'on fait dans nos pays. Quand nous, ici, on risque au pire une garde à vue quand on fait de la désobéissance civile ou un peu des harcèlements sur Twitter, vous, vous prenez des risques plus grands, donc moi, j'ai une admiration immense pour le travail que vous faites sur le terrain”, salue Camille Étienne.

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