L'indignation internationale n'y fait rien. D'arbre en arbre, le feu progresse toujours, inlassablement. Dans toute l'Amazonie, les foyers se multiplient. Vu du ciel, le poumon vert de la planète se consume sous les yeux du monde entier. Au Brésil, un ouvrier agricole ne peut que constater les dégâts. "Ça ne devrait pas arriver. L'herbe a brûlé avant d'atteindre la forêt. Cela menace notre outil de travail, mais aussi les fermiers, la société entière. La nature ne devrait pas être sacrifiée ainsi", regrette Antonio de Jesus.Le G7 mobiliséAu sol, les pompiers luttent comme ils peuvent contre les flammes lundi 26 août. Très critiqué pour son inaction, le gouvernement brésilien n'a mobilisé son armée que depuis 48 heures. Mais face à l'urgence, le G7 a aussi décidé de débloquer des moyens matériels financiers, avec des bombardiers d'eau et une enveloppe de 20 millions de dollars.