Algérie : l'un des preneurs d'otages était un ancien employé du site
Le 16 janvier dernier, 32 islamistes se réclamant du groupe des "Signataires par le Sang" attaquaient au petit matin des groupes d'employés de l'usine gazière de Tiguentourine, près d'In Amenas en Algérie.
Dès le lendemain, alors que les forces spéciales algériennes avaient décidé de lancer l'assaut, les premiers témoignages d'otages libérés confirmaient que les preneurs d'otages étaient très bien renseignés. Ils connaissaient par exemple les numéros de chambres des salariés expatriés, ainsi que les chemins à emprunter dans cet immense complexe posé à la frontière libyenne.
> A relire : le récit de la prise d'otages par ceux qui l'ont vécue
Selon une source sécuritaire algérienne, l'un de ces assaillants, abattu par les militaires, avait été employé comme chauffeur par l'une des entreprises exploitant le site, la Britannique BP. Ce sont les employés qui ont reconnu son corps. Il aurait démissionné il y a environ un an. L'homme d'origine nigérienne avait travaillé plusieurs années sur le site.
Selon un bilan toujours provisoire, 37 employés étrangers ainsi que 29 islamistes ont été tués lors de la prise d'otages. Cinq salariés de l'usine sont toujours portés disparus, tandis que sept corps restent pour l'instant non identifiés.
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