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Yémen : 100.000 manifestants pour faire partir le président Saleh

Des marches massives voulues comme "le début de la fin" du président Ali Abdallah Saleh : dans la capitale Sanaa, les organisateurs affirment avoir réuni 100.000 manifestants. Deux manifestations ont dégénéré à Aden, dans le sud, où la police a ouvert le feu.
Article rédigé par franceinfo
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Un manifestant tué dans le sud du Yémen à Aden, théâtre de deux importantes marches aujourd'hui contre le pouvoir en place. Des échauffourrées ont éclaté avec la police, fait un mort et de nombreux blessés. La police a tenté d'empêcher les manifestants de rejoindre une place proche du siège de la sécurité et de plusieurs consulats étrangers dans le quartier de Khor Maksar.

Dans les rues de la capitale Sanaa, les organisateurs affirment avoir réuni 100.000 manifestants, et aucun incident n'était signalé. Il s'agissait d'une prière collective devant l'Université de Sanaa, où des étudiants campent en permanence pour défier le président Saleh.
Dans son sermon, l'imam Abdallah Saatar a affirmé que "la chute du régime était la seule sortie à la situation actuelle". "Pars, pars," ont scandé les manifestants.
La police s'est contentée de fouiller les étudiants, à la recherche d'armes, après les ordres donnés jeudi par le président Salek de protéger ceux qui manifestent pacifiquement.
_ Parallèlement, le pouvoir en place avait organisé une manifestation favorable au régime (notre photo).

A Taez, au sud de Sanaa, une prière a été organisée par les anti-régime et la foule a été estimée par les organisateurs à plusieurs centaines de milliers.

Quinze personnes ont été tuées à Aden depuis le début de la contestation le 27 janvier.

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