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Vidéo Des milliers de Zimbabwéens dans la rue pour réclamer le départ de Robert Mugabe

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Des Zimbabwéens dans la rue pour demander le départ de Robert Mugabe.
Des Zimbabwéens demandent le départ de Robert Mugabe Des Zimbabwéens dans la rue pour demander le départ de Robert Mugabe. (AP / REUTERS)
Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Alors que l'armée a pris le contrôle du pays, les manifestants célèbrent les militaires et demandent le départ du président, progressivement lâché par ses plus fidèles alliés.

Scène impensable il y a encore une semaine au Zimbabwe : manifestants et soldats ont fraternisé dans les rues de la capitale, Harare. Samedi 18 novembre, les anti-Mugabe sont descendus par milliers pour demander le départ du président, au pouvoir depuis 1980, applaudissant les militaires, ou brandissant des pancartes disant "l'armée du Zimbabwe, voix du peuple". Des milliers de Zimbabwéens ont ensuite entamé une marche en direction du palais présidentiel dans lequel le chef de l'Etat est assigné à résidence.

L'armée, qui a toujours soutenu le régime Mugabe, a pris dans la nuit de mardi à mercredi le contrôle de la capitale, sans effusion de sang, et placé en résidence surveillée le président âgé de 93 ans. Lui qui tient les rênes de l'ex-Rhodésie du Sud depuis l'indépendance en 1980, refuse de quitter le pouvoir, comme le lui demandent les militaires.

Les Zimbabwéens de plus en plus impatients

"Allons transmettre au grand-père Mugabe et à son épouse-secrétaire le message qu'il est temps de rentrer à la maison", a déclaré le dirigeant de l'influent groupe des vétérans de la guerre d'indépendance du Zimbabwe, Victor Matemadanda, aux manifestants réunis dans le quartier de Highfield. A ces mots, la foule a immédiatement pris la direction de la luxueuse résidence de Robert Mugabe, surnommée le "Toit bleu", protégée par des soldats lourdement armés. L'impatience des Zimbabwéens s'accroît de jour en jour face à l'obstination de leur président à s'accrocher au pouvoir alors que son propre parti, la Zanu-PF, semble l'avoir lâché.

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