Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Ce que Jean-François Copé a dit au Congo

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Ce que Jean-François Copé a dit au Congo (Tele Nkombo / Zenga-Mambu.com)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le président de l'UMP a participé au Forum Forbes Afrique 2013 à Brazzaville. Sa prestation rémunérée a fait polémique. Voici ses principales déclarations.

"Le monde doit vraiment considérer l'avenir de l'Afrique comme son propre avenir." Invité rémunéré de la journée d'ouverture du Forum Forbes Afrique 2013 à Brazzaville au Congo, mardi 23 juillet, Jean-François Copé s'est exprimé sur les questions d'aide au développement et d'avenir du continent. La rémunération de cette prestation, estimée par Le JDD à 30 000 euros, a fait polémique. Extraits de son discours, tirés d'une vidéo mise en ligne sur le site Zenga-Mambu.com

"La vérité, c'est qu'on est en train de changer d'époque, cela fait des années que je suis avec beaucoup d'intérêt les questions qui touchent au développement de l'Afrique, (...) jamais je n'aurais imaginé que l'on puisse aborder les questions comme on le fait depuis ce matin il y a 5 ou 10 ans", entame le président de l'UMP, sans détailler lesdites questions. Et d'ajouter : "On a vraiment opéré un changement complet par rapport au regard que l'on porte sur ce qui est en train de se passer en Afrique. Un continent qui fait 5% de croissance par an est un continent qui est à la croisée des chemins." Tout en reconnaissant que "cela fait longtemps qu'on utilise cette expression"

"L'Afrique a changé d'époque"

"Si on s'adresse vraiment aux classes moyennes, alors il ne faut plus faire de langue de bois", explique Jean-François Copé pour qui "il faut que le monde soit là pour investir, pour aider, pas pour empêcher, pas pour bloquer." Le président de l'UMP insiste notamment sur deux points. D'une part, l'éducation : "Si les Africains ne détiennent pas eux-mêmes le savoir, personne ne permettra à ce continent de se développer." Mais aussi "l'hypervigilance de tous", nécessaire pour contenir la volatilité des prix agricoles et "permettre à l'Afrique de surmonter le problème de la pauvreté".

"L'Afrique a changé d'époque", assène le député-maire de Meaux qui rappelle qu'il est "né en 1964". Une introduction pour saluer le "changement majeur que constitue le téléphone portable" pour le continent. "Ce n'est pas un progrès comme un autre mais une révolution complète dans le rapport au temps et à l'espace de l'Afrique, (...) qui déjà historiquement a un rapport au temps et à l'espace extrêmement différent." 

Enfin, en conclusion des extraits de sa prise de parole disponibles, Jean-François Copé appelle à ce que la mondialisation "évite l'uniformisation" : "L'Afrique est un continent qui a ses racines, sa culture, son histoire (...), c'est un plus majeur et ça ne doit pas être un moins."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.