Premier souffle du Rafale à la fin des années 1980. Pendant 30 ans, l'avion n'aura qu'un seul acheteur, l'armée française. Les Égyptiens mettent donc fin à la malédiction d'un avion réputé invendable. Ils en commandent 24, ainsi qu'une frégate pour un montant de cinq milliards d'euros.Tout s'est joué en moins de quatre mois. L'activisme diplomatique et l'implication militaire française en Afrique ont probablement contribué à l'aboutissement de cette transaction.L'équilibre du budget des armées en jeuPour la France, exporter ces Rafale est une quasi-obligation. Leur vente assure en partie l'équilibre du budget des armées. "Ça aurait pu être un problème pour la France" si l'Égypte n'avait pas acheté les 24 avions, confirme au micro de France 3 la présidente de la commission de la défense à l'Assemblée, Patricia Adam.