Un légionnaire français tue trois autres militaires et un civil au Tchad
C'est vraisemblablement avec son arme de service que le forcené a ouvert le feu sur trois autres soldats, dont deux de ses camarades du 2e régiment étranger d'infanterie.
Dans sa fuite, il a aussi tué un paysan à cheval. "Le soldat voulait arracher le cheval mais le paysan a résisté et le soldat français a tiré sur lui", a affirmé à l'AFP une autorité locale sous couvert de l'anonymat.
Stationnés au Camp des étoiles de l'opération européenne Eufor Tchad/RCA, le forcené, ainsi que les deux autres légionnaires qu'il a abattus, sont tous trois membres du 2e régiment étranger d'infanterie basé à Nîmes.
_ Le militaire togolais, pour sa part, était membre de la Minurcat 2, l'opération de l'ONU qui a pris la succession de l'Eufor Tchad/RCA.
A l’heure actuelle, impossible d’expliquer ce geste. Invité de France Info ce matin, le ministre de la Défense Hervé Morin explique que ce légionnaire est dans l’armée française depuis février 2007, et que tous les examens psychotechniques ne démontraient aucun problème. " Ses fiches de notation étaient bonnes ", indique le ministre.
Un dispositif important (gendarmerie, police et armée) a été rapidement mis en place dans le secteur pour tenter d'arrêter le soldat, qui serait toujours armé. Il n'a toujours pas été localisé.
Matteu Maestracci, Cécile Mimaut avec agences
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