Le tourisme tunisien au plus bas depuis la révolution
Et depuis le meurtre de l'opposant Chokri Belaïd, le 6 février 2013, la Tunisie est de nouveau en ébullition. Le climat politique est sous haute tension et les actes de violence se multiplient.
Cette année, les conséquences d'une telle situation sur le tourisme risquent d'être catastrophiques, alors que ce secteur représente 7% du PIB tunisien et emploie 400.000 personnes. Déjà en 2012, les recettes s'étaient établies à 1,5 milliards d'euros, inférieures de 10% par rapport à 2010.
Tunis organise d'ailleurs le 19 février les premières assises du tourisme pour fixer une stratégie de développement. Il y a péril en la demeure, car ces événements tombent très mal, d'autant que les Français, dont c'était jusqu'à présent la destination préférée, risquent de boycotter le pays pour la 3e année consécutive, cet été.
En 2012, les ventes de voyages des tour opérateurs français ont chuté de 45%. L'instabilité effraie nos compatriotes qui se détournent des plages tunisiennes et de la visite des traditionnels souks, au grand dam des commerçants.
Les Français préfèrent la sécurité même si cela à un coût. En effet, aucun pays n'égale la Tunisie en termes de rapport qualité-prix. Un pays où l'on peut acheter un séjour d'une semaine pour 400 euros.
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