LA PHOTO. Le 17 décembre 2010, Mohamed Bouazizi s'immolait à Sidi Bouzid
Il y a cinq ans, un jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s'immolait au cœur de la ville de Sidi Bouzid. Son geste de désespoir marquait le début de la révolution tunisienne. Cinq ans après, que reste-t-il de cette vague d'espoir? Une statue d'un chariot et un portrait géant du vendeur dans sa ville, et de grandes désillusions dans tout le pays.
Sidi Bouzid en Tunisie, la statue hommage à Bouazizi. Les poches vides ! Les jeunes de Sidi Bouzid ont perdu leurs illusions. La pauvreté est toujours reine dans le pays, cinq ans après la révolution de Jasmin. Il n'avait fallu que quatre semaines aux Tunisiens pour se débarrasser du président Ben Ali. Une révolution qui allait faire école dans de nombreux pays arabes. Mais, si la Tunisie a retrouvé la liberté, cela ne donne pas à manger, se plaignent les habitants. Le chômage de masse frappe autant, et désormais il faut vivre avec le terrorisme, inconnu sous Ben Ali.
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