Durement frappée mercredi 18 mars par un attentat terroriste, la Tunisie, seule démocratie issue du Printemps arabe, est-elle aujourd'hui menacée ? "On a salué le courage de cette population qui s'est soulevée, et puis on a douté lorsque les islamistes d'Ennahda on dirigé le pays avant les élections de l'année dernière, des élections libres, démocratiques qui ont consacré la Tunisie comme le pays, le seul, où le Pintemps arabe a marché", se souvient Étienne Leenhardt, sur le plateau de France 2.Le succès de la jeune démocratie pris pour cibleAvec cet attentat, l'un des plus meurtriers de l'histoire de la Tunisie, c'est bien ce succès qui est visé. Mais les images des Tunisiens applaudissant ce mercredi 18 mars leurs forces spéciales "disaient leur détermination. On a beaucoup entendu, dans les rues de Tunis aujourd'hui, 'notre révolution ne nous sera pas volée'", conclut le journaliste.