Ils ont suivi l'avancée des évènements via les médias. Les membres de l'association "Tunisiens de France", rassemblés pour leur habituel café social, ont regardé en direct les nouvelles de l'attaque du musée du Bardo, choqués et surpris."On a cru qu'on était à l'abri, témoigne Adel Ghazala. On n'est pas dans le scénario syrien ou libyen, on a pu assurer côté tunisien, 'une transition démocratique', des élections, mais apparemment personne n'est à l'abri"."Quelque chose qui nous dépasse"Ici, dans le quartier de Belleville à Paris, les Tunisiens condamnent cette attaque "qui n'a rien à voir avec l'islam, avec une religion quelconque. Il y a quelque chose qui se passe, qui nous dépasse", estime un propriétaire de bar. La communauté tunisienne a reçu depuis cet après-midi le soutien de nombreux internautes.