Attaque à Tunis : François Hollande confirme la mort d'un troisième Français
Jusqu'à maintenant, l'information du ministère de la Santé tunisien n'était pas confirmée par Paris.
Un troisième Français se trouve parmi les victimes de l'attentat de Tunis, a annoncé François Hollande à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles, vendredi 20 mars, confirmant une information du ministère de la Santé tunisien. Jusqu'à maintenant cette annonce n'était pas confirmée par Paris. Le président français fait état de trois morts français, deux blessés graves en soins intensifs et cinq blessés légers.
Pour l'instant, sur les 21 victimes dont 20 touristes, les autorités tunisiennes dénombrent quatre Italiens, trois Japonaises, trois Français, un Colombien, un Australo-Colombien, deux Espagnols, une Britannique, une Belge et une Polonaise, a dit le docteur Naoufel Somrani, directeur de l'unité de l'urgence au ministère.
Les gardes étaient "au café"
Par ailleurs, le premier vice-président du Parlement tunisien, mitoyen du musée du Bardo qui a été visé par l'attentat, a affirmé que les gardes chargés de la sécurité étaient "au café" au moment de l'attaque. Abdelfattah Mourou a dénoncé une "grande défaillance". Mercredi, jour de l'attaque, "il n'y avait pas de police autour du Parlement et autour du musée", a affirmé cet élu, qui est aussi l'un des fondateurs du parti islamiste Ennahdha.
"Je suis le premier vice-président, j'ai appris [mercredi] qu'il y avait quatre policiers seulement qui devaient assurer la sécurité autour du Parlement, dont deux étaient au café. Le troisième mangeait un casse-croûte et le quatrième ne s'est pas présenté", s'est-il exclamé.
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