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Tunisie : les premières élections de l'après-Ben Ali fixées au 23 octobre

Initialement prévues le 24 juillet dans l’euphorie de la révolution du jasmin, elles viennent d’être reportées trois mois plus tard pour des raisons techniques : le pays ne peut pas être prêt en si peu de temps pour tenir un scrutin aussi important pour l’avenir du pays dans des conditions démocratiques et transparentes. _ Caïd Essebsi, le Premier ministre par intérim, a donc décidé de suivre l’avis de la commission électorale indépendante.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/Zoubeir Souissi)

C’est sans surprise que les autorités tunisiennes ont fini par renoncer à la date du 24 juillet pour les premières élections législatives libres de la Tunisie.
Plus les semaines passaient, plus les partis politiques, le gouvernement et même l’opinion tunisienne se rendaient compte que le délai du mois de juillet était trop court.

Ce report est une victoire pour la commission indépendante en charge de l’organisation des élections. C’est en effet elle qui la première avait exigé ce report, affirmant que le pays ne pourrait pas être techniquement prêt pour le 24 juillet.
_ Et comme, légalement, c’est cette commission qui est la seule habilitée à décider de la date du scrutin, le gouvernement a du faire machine arrière.-

Reste cependant un problème à régler : constitutionnellement, c’est le président de la République, actuellement par intérim, qui doit signer le décret officiel fixant la date de l’élection. Mais il y a peu de chances qu’il ose aller seul contre cette date du 23 octobre.

Bruno Cadène, à Tunis pour Radio France

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