Cet article date de plus de treize ans.

Terminus l'Arabie Saoudite pour Ben Ali en fuite

Il avait été annoncé en France et en Italie, l'avion de l'ex-président tunisien s'est finalement posé cette nuit sur une piste de l'aéroport de Jeddah en Arabie saoudite.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Au pouvoir depuis 23 ans, Zine El Abidine Ben Ali, a créé la surprise en prenant la fuite hier en fin d'après-midi. Restait à connaitre sa destination finale.

Certains ont d'abord fait état de l'éventuelle arrivée du chef d'Etat en France. Une information vite démentie, le quai d'Orsay faisant savoir qu'il y était indésirable.
La France, “n'a reçu aucune
demande d'accueil” du président tunisien a indiqué dans la soirée
le ministère des Affaires étrangères.
“Au cas où cette demande se présenterait, la France apporterait sa réponse
en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes” a ajouté le
ministère.
Traduction selon une source gouvernementale citée par l'AFP: Paris "“ne souhaitait pas” la venue de M. Ben
Ali.

Puis l'ex-président tunisien a été annoncé en Italie. Mais le ministère italien des Affaires étrangères parle de rumeurs infondées", certifiant que M. Ben Ali ne prenait “absolument pas” la
direction de Rome.

Enfin il est question de Malte mais cette hypothèse est démentie par les autorités de La Valette. “Ben Ali ne vient pas à Malte et
le gouvernement n'a aucune indication qu'il viendra à Malte”, avait déclaré le
chef de la diplomatie maltais, Tonio Borg.

Selon l'agence officielle libyenne Jana, Ben Ali a également téléphoné hier soir au numéro un libyen Mouammar Kadhafi. On ne sait pas si c'était pour lui demander asile.

Terminus donc pour Ben Ali, Jeddah en Arabie saoudite où son avion s'est posé en milieu de nuit.

Par le passé, l'Arabie saoudite a déjà reçu des dirigeants
déchus, comme l'ancien dictateur ougandais Idi Amin Dada, qui a
passé les dernières années de sa vie à Jeddah.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.