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Soudan : une centaine de personnes évacuées par la France

Des vols sont prévus lundi matin car toutes les personnes à évacuer ne sont pas encore arrivées à l’aéroport de Khartoum, au Soudan, où de violents affrontements ont lieu depuis le 15 avril.
Article rédigé par Louise Bodet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un convoi de voitures évacue Khartoum, au Soudan, le 23 avril 2023. (ABUBAKARR JALLOH / AFP)

La France a entamé une opération d'évacuation de ses ressortissants, alors que de violents combats ont lieu entre l'armée régulière et les paramilitaires des Forces de soutien rapide. Ces évacuations sont complexes, affirment le Quai d'Orsay et le ministère des Armées. Deux avions ont décollé de Khartoum en direction de Djibouti.

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Deux cents passagers se trouvent à bord de ces vols. Ce sont essentiellement des Français, des agents diplomatiques ou des ressortissants. Il y a aussi des Allemands, des Suisses, des Britanniques, de Nigériens, des Marocains, des Egyptiens ou des Ethiopiens.

250 Français sur place

Des vols sont prévus lundi matin car toutes les personnes à évacuer ne sont pas encore arrivées à l’aéroport. Le Quai d'Orsay reste très prudent car des difficultés peuvent avoir lieu jusqu'au bout. C'est notamment pour cela que les voies aériennes sont préférées aux voies terrestres, trop aléatoires sur le plan logistique.

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Par ailleurs, il n'y a pas de confirmation concernant un blessé parmi les évacués français. Les deux camps au conflit se rejettent la responsabilité des tirs sur le convoi.

La communauté française au Soudan compte "250 personnes", a indiqué dimanche sur franceinfo Anne-Claire Legendre, porte-parole du Quai d’Orsay, "mais la totalité des ressortissants ne souhaite pas quitter le pays", en raison de lien familiaux sur place par exemple. La France gardera un contact avec eux via leur "centre de crise", assure la porte-parole du Quai d'Orsay, et peut s'appuyer sur ses forces armées déployées dans la région, y compris à Djibouti, explique Anne-Claire Legendre, rappelant que la France appelle à la cessation des combats.

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