Soudan : plusieurs manifestations réprimées
Plusieurs semaines après le coup d’État, la répression se poursuit au Soudan. Mercredi 17 novembre, les forces de l’ordre ont ouvert le feu sur les manifestants.
Mercredi 17 novembre, les affrontements ont continué à Khartoum, la capitale du Soudan. Au péril de leurs vies, des habitants ont défié les putschistes. "Ceux qui sont au pouvoir n’ont aucune légitimité", affirme une manifestante. Le face-à-face déséquilibré entre soldats et citoyens se poursuit : 15 personnes ont été tuées par les militaires. C’est la journée la plus sanglante dans le pays depuis le coup d’État du 25 octobre.
Une transition politique difficile
La transition politique du Soudan a été stoppée brutalement par ce coup d’État. En 2019, après 30 ans au pouvoir, le dictateur Omar el-Bechir avait été chassé par la rue. Désormais, les opposants au pouvoir se réjouissent d’une petite victoire : le gouvernement vient de rouvrir les vannes numériques. Pendant trois semaines, les 45 millions de Soudanais n’avaient plus accès à Internet. Plusieurs pays ont réagi face à cette situation au Soudan. En visite au Nigéria, le secrétaire d’État américain incite Khartoum à reprendre le chemin de la démocratie. De son côté, l’Union européenne condamne des tueries inacceptables. Au Soudan, aucune issue ne semble se dessiner.
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