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Tunisie: campagne contre le harcèlement sexuel dans les transports

53,3 % des femmes tunisiennes auraient subi un harcèlement sexuel dans les transports publics. Résultat, une campagne de sensibilisation visant à lutter contre le phénomène va être lancée en Tunisie dès le 25 septembre 2017.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le tram entre Tunis et La Marsa (TGM) (Nicolas Thibaut / Photononstop)

Cette campagne est lancée par le Centre de recherches, d’études, de documentation et d’information sur la femme (CREDIF) et la Société des transports de Tunis (TRANSTU). Le chiffre de 53,3% provient d’une étude menée par le CREDIF auprès de 3.000 femmes en 2015. 

Parmi les initiatives lancées lors de cette campagne, on peut noter le lancement d'une «application pour filmer et une autre pour dénoncer. Tout est prêt pour faire face aux harceleurs, indiquent les organisateurs, qui ont aussi prévu une formation spécifique à l’école de la garde nationale pour que les interventions des agents se déroulent au mieux», note le site Kapitalis

Les premiers bus ont été habillés, le 19 septembre, d’une affiche baptisée «#Ma_yerkebch» (le harceleur ne monte pas avec nous), où l’on peut lire des phrases souvent utilisées par les harceleurs pour «draguer» les femmes.


La campagne a notamment pour but d'inciter les femmes à briser le mur du silence sur ces questions et à porter plainte contre leur agresseur.

Cette campagne s’inscrit dans le cadre d’un plan national de promotion de l’égalité hommes-femmes et d'une concrétisation de la loi organique de lutte contre la violence faite aux femmes. Loi adoptée le 26 juillet dernier par le Parlement.  

On se souvient qu'au Maroc, une affaire dramatique de harcèlement sexuel avait fait la une des médias. 

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