Certains manifestants portaient des bandeaux rouges et blancs dans les cheveux. Ces symboles sont un signe de deuil en Somalie. «Les gens ont en assez et maintenant il est temps de se lever ensemble et de dire non à la violence. Nous combattrons quiconque est engagé dans la violence, quelles qu'en soient les conséquences. Les gens meurent sans raison de toute manière», a déclaré l'un des manifestants, Abdihakim Ise. Dans le même temps, devant l’ampleur de l’attentat, nombre de Somaliens expriment leur inquiétude de voir leur pays passer prochainement sous la coupe de l’organisation islamiste des shebabs, que certains disaient pourtant affaiblie. Celle-ci n’a pas revendiqué l’attaque, mais de nombreux spécialistes lui en attribuent la responsabilité.