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LA PHOTO. Maroc: la mobilisation en faveur des meneurs du Hirak ne faiblit pas

Les 53 activistes du mouvement de protestation qui a agité le nord du Maroc en 2016-2017 vont tous faire appel après leur condamnation à des peines allant jusqu'à 20 ans de prison, ont annoncé leurs avocats le 9 juillet 2018. Nasser Zefzafi, le leader du Hirak, textuellement la mouvance, ainsi que trois de ses compagnons ont écopé de la peine maximale pour «atteinte à la sûreté de l'Etat».
Article rédigé par Alain Chémali
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Militants de gauche, syndicalistes et proches des condamnés ont marché pendant deux heures dans le centre de la capitale économique du Maroc sous l'œil des forces de l'ordre qui parlent, elles, de «quelques centaines» de personnes. Brandissant des portraits des meneurs du Hirak, des drapeaux amazigh ou symbolisant le Mouvement du 20 février, ils ont dénoncé un «procès politique» et un «Etat corrompu» et demandé la libération des activistes détenus. De leur côté, les avocats disent craindre pour la santé de Rabie el-Ablak (en casquette sur l'affiche) en grève de la faim depuis 42 jours. (Jalal Morchidi/Agence Anadolu/AFP )

Plusieurs milliers de manifestants se sont réunis à Casablanca le 8 juillet. Militants de gauche, syndicalistes et proches des condamnés ont marché pendant deux heures dans le centre de la capitale économique du Maroc sous l'œil des forces de l'ordre qui parlent, elles, de «quelques centaines» de personnes. Brandissant des portraits des meneurs du Hirak, des drapeaux amazigh ou symbolisant le Mouvement du 20 février, ils ont dénoncé un «procès politique» et un «Etat corrompu» et demandé la libération des activistes détenus. De leur côté, les avocats disent craindre pour la santé de Rabie el-Ablak (en casquette sur l'affiche) en grève de la faim depuis 42 jours.

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