Sur la rive sud de la Méditerranée, la capitale libyenne prend des airs de vacances en ce début novembre. Six ans après la chute du colonel Kadhafi, qui s'était accroché au pouvoir face aux manifestations du «Printemps arabe», les habitants se prennent souvent à regretter l'opulence d'antan. Leur quotidien est aujourd'hui fait d'enlèvements, d'affrontements entre milices, de coupures d'eau...
Tournant le dos à la ville livrée aux armes, deux amies au café de la plage. Les femmes ont payé un lourd tribut à la révolution libyenne, victimes de viols de guerre. Une situation reconnue par le gouvernement en place à Tripoli en 2014, lequel a adopté alors un décret pour les indemniser. Aujourd'hui, l'insécurité persistante dans le pays les expose toujours plus à la violence, les éloigne de la vie publique et les prive de droits élémentaires.
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